Faire du tri dans sa vie
Trier ce n'est pas seulement jeter, c'est avant tout décider : ce que je veux de plus, ce que je veux de moins, et comment je fais concrètement. Parlons d'amitié, de savoir dire non, et de changement.
Aujourd’hui nous parlons de très belles choses, comme l’amitié.
Mais nous parlons aussi de moins belles choses, comme le fait de dire “non”. Et si vous avez un enfant qui traverse ou qui a traversé l’âge du “non”, vous savez comme cela peut être pénible…
Mais peut-être n’est-ce pas une si mauvaise chose que ça, que de dire “non” ?
Explorons !
Aujourd’hui nous parlons :
🤝 De la procédure de l’amitié
♻️ De l’art de provoquer le changement
⛔ De 3 lettres qui font du bien : “NON”
📱 Des textos
🥊 De prépa mentale
Revue : 🤝 “Comment se faire des amis ?”
Ce livre publié en 1936 est un best-seller vendu à plus de 40 millions d’exemplaires. Si son titre un peu provocateur peut surprendre, il est riche d’idées pour développer ou entretenir des relations de qualité. Quelques conseils tirés de l’ouvrage :
Complimenter honnêtement et sincèrement : Souligner avec simplicité, sans arrière-pensée et sans excès les qualités des personnes qui vous entourent.
S’intéresser réellement aux autres : à ce qu’ils pensent, aiment, font… Pour permettre à la relation de quitter la surface de nos échanges pressés habituels. Ralentir, s’intéresser, questionner et se questionner vraiment, découvrir la richesse du regard et du vécu de l’autre.
Avoir le sourire : Avant même d’interagir, trouver une émotion positive liée à la discussion que vous allez avoir, au plaisir de rencontrer quelqu’un de nouveau ou de retrouver quelqu’un que vous appréciez.
Se souvenir du nom des personnes : un exercice parfois complexe pour certaines personnes, mais s’y forcer montre aussi l’importance que vous accordez à vos interlocuteurs.
Maintes fois commentés, adaptés, actualisés… ces conseils restent près de 100 ans plus tard toujours valables pour créer ou entretenir des relations de qualités.
A appliquer avec vos prochaines rencontres, vos amitiés actuelles… et pourquoi pas avec vous-même ?
Notre cerveau, pour réfléchir rapidement, a besoin de créer des raccourcis de pensée. Mais certains raccourcis de pensée nous amènent systématiquement à faire des erreurs. C’est ce que l’on appelle des “Biais cognitifs”.
♻️ Le biais cognitif de la semaine : Le biais du statut quo.
Tendance à préférer laisser les choses telles qu'elles sont, plutôt que de risquer un changement.
Notre cerveau est à l’aise avec le temps présent parce qu’il est connu, parce qu’il y a ses repères.
Changer, c’est risquer. C’est aller vers de l’inconnu, ce que notre cerveau n’aime pas.
Il va donc avoir tendance à ne pas changer, même pour une solution potentiellement meilleure. Cela peut impacter de nombreux domaines : relations sociales ou familiales, choix d’investissement, situation professionnelle, santé…
S’habituer à changer de petites choses, à créer de la nouveauté, permet notamment de diminuer l’impact de ce biais, et nous aider à embrasser le changement nécessaire.
Article : ⛔ Savoir dire “non”… et savoir dire “oui”.
Dire "non" peut faire peur.
On peut craindre de décevoir, de rater une opportunité, de paraître égoïste ou malpoli.
Mais nous pouvons aussi changer de modèle face au “non”, et en faire une manière d’affirmer un “oui”.
- Dire non à une réunion non essentielle = dire oui à un projet prioritaire
- Dire non aux distractions = dire oui à la concentration et à l’efficacité
- Dire non aux demandes urgentes des autres = dire oui à vos propres urgences
Le "non" comme boussole personnelle
Pour dire "non" efficacement, il est bon de commencer par identifier nos "oui" essentiels :
- Nos valeurs fondamentales
- Nos objectifs prioritaires
- Nos besoins non négociables
Une fois ces priorités claires, chaque "non" peut prendre du sens.
Les bénéfices du “Non”.
Un "non" bien placé nous offre :
- Plus de contrôle sur notre temps et des choix plus épanouissants.
- Moins de dispersion mentale : je peux me concentrer en profondeur sur les sujets importants. C’est aussi une porte ouverte à l’efficacité dans les tâches.
- Une confiance en soi renforcée : je ne subis plus mon quotidien, c’est moi qui tiens les rênes.
- Des relations plus authentiques : parce que je peux partager mes priorités et être plus aligné.e avec mes “oui”.
Un exemple : déconnecter pour se reconnecter
On a souvent cette envie de “déconnecter” de nos journées lorsqu’arrive le soir ou le weekend. Mais comment faire? Tout d’abord en déterminant ce à quoi nous souhaitons dire “oui” ! Par exemple :
- Un moment de calme
- Une conversation de qualité
- Un sommeil réparateur
- Du bien-être mental
Et une fois que je sais à quoi je veux dire “oui”, je sais à quoi je veux dire “non” :
- La dernière vérification des emails
- Le scroll infini sur les réseaux
- Les messages professionnels tardifs
etc.
En résumé : La formule du “non”
1. Identifier ses priorités
2. Repérer ce qui nous en éloigne
3. Oser le "non" sans culpabilité, qui peut être dit en partageant le “oui” que vous souhaiter faire
4. Savourer
Chaque "non" est un investissement dans un "oui" essentiel.
Si vous souhaitez prendre un peu de recul et réaligner votre vie personnelle et professionnelle, vous pouvez découvrir ma proposition de coaching ici.
📱 Un petit texto ?
Défi de la semaine : Inspiré par le livre de Dale Carnegie, envoyer chaque jour (ou une fois dans la semaine) un message à une personne que vous aimez mais à qui vous n’écrivez pas souvent pour prendre de ses nouvelles, ou simplement lui dire que vous pensez à elle.
👀 Ailleurs sur le web
Vous savez que les échecs se jouent chacun à son tour ? Mais que se passerait-il si on pouvait jouer en même temps et le plus vite possible ? C’est le Kung Fu Chess, et attention, c’est addictif : https://www.kfchess.com/
Des photos de gens qui n’existent pas mais qui ont l’air vrais (merci l’IA) :
🥊 L’art des champions
Vous le saviez peut-être mais je suis préparateur mental de sportifs.
C’est dans ce cadre que je me suis intéressé à la gestion du stress par la respiration. J’ai créé un petit fichier pour condenser des techniques de respiration qui aident à gérer le stress, et je l’offre à chaque personne qui invite une nouvelle personne à rejoindre cette newsletter.
Cela m’aide à la faire connaître, et pour vous c’est un outil formidable (j’en suis convaincu) à utiliser avant votre prochaine prise de parole en public ou lorsque les pensées tournent un peu le soir.
Alors n’hésitez plus à aider cette newsletter à grandir :
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Merci, et à la semaine prochaine !
Antoine