Eisenhower est très occupé !
Et probablement à des choses très importantes. Mais ce n'est pas parce que vous avez entendu ce nom quelque part qu'il faut s'y fier. En parlant de nom, on va aussi parler de Link et de Zelda.
Première édition, première semaine de l’année.
Que de grandes premières !
Et j’ai promis de ne pas parler de bonnes résolutions… Pourtant, comment ne pas avoir ces 364 jours à venir en tête lorsque j’écris ?
J’espère que vous trouverez ici des inspirations pour bâtir votre route !
Aujourd’hui nous parlerons :
😰 Du fait d’être toujours très occupés (“Dé-bor-dé”)
🛡️ De Link (c’est le héros) et de Zelda (c’est la princesse)
💭 Du biais d’habitude
⚠️ Et de la matrice d’Eisenhower (mais d’une manière intéressante)
Revue : Tout le monde est débordé !
Dans cet article (en anglais), Sahil Bloom s’intéresse à notre tendance à être constamment débordé.es.
Si en Anglais cela se gradue de “Busy” à “Very busy”, nous avons le droit en Français à une palette de nuances allant du “Bien occupé” à “Complètement sous l’eau”.
Mais pourquoi tout le monde est-il débordé, et comment y remédier ? Voici les quelques idées-clés tirées de cet article.
Pourquoi sommes-nous toujours “ très occupé.es” ?
Parce que ça “fait bien”, c’est un signe de réussite.
Pour éviter qu’on nous rajoute des choses.
Parce que nous sommes toujours connecté.es à mille sollicitations 📱.
Parce qu’on ne sait pas prioriser.
Parce qu’on essaye de tout optimiser tout le temps.
Une fois que l’on comprend d’où vient toute cette agitation… Une fois que l’on mesure le stress, la fatigue physique, mentale et émotionnelle…
Comment sortir de ce “toujours débordé” ?
Arrêter de considérer qu’être occupé.e est un signe de réussite. Trouver son signe de réussite.
Reprioriser ses tâches en fonction de leurs importance (chouette, on parle de ça juste après) et de nos valeurs.
Réexpérimenter l’ennui.
Sacré défis, mais plutôt tentant non ?
“It’s dangerous to go alone”
disait un vieil homme au joueur dans le jeu The Legend of Zelda de 1986 .
Et c’est vrai.
C’est pourquoi vous pouvez être coaché.e 😊
💭 Le biais de familiarité
Tendance à préférer, à croire ou à se fier davantage à ce qui est familier, connu ou habituel, plutôt qu'à l'inconnu.
Bonne nouvelle : en vous inscrivant à cette newsletter, vous avez lutté contre votre biais de familiarité.
Ce biais nous incite à choisir ce que l’on connaît déjà, ou à nous fier plutôt à ce qui nous est familier.
Il limite nos choix d’investissements à ce que l’on connaît, notre diversité relationnelle aux gens qui nous ressemblent, nous empêche de découvrir des nouveautés, d’embarquer dans des aventures professionnelles…
Pour lutter contre celui-ci, un bon moyen est d’aller chercher régulièrement des sources d’informations différentes de notre pensée, d’écouter avec attention des personnes très différentes de nous, de lire sur des sujets nouveaux…
Je vous le disais, avec cette newsletter, c’est déjà un bon départ !
Article : Revisiter la matrice d’Eisenhower
La matrice d'Eisenhower est un outil classique de gestion des priorités.

Elle est conçue à partir d’une citation du général Dwight D. Eisenhower qui aurait un jour déclaré : « Ce qui est important est rarement urgent et ce qui est urgent rarement important ». Cette matrice repose sur un principe clair : distinguer l'urgent de l'important.
Mais si l’utilisation de cette matrice incite à questionner la répartition des tâches, une réflexion plus profonde peut être menée sur l'une de ses catégories : les tâches importantes mais peu urgentes.
Ce sont elles qui, souvent négligées, déterminent pourtant notre succès et notre épanouissement à long terme.
Comprendre la matrice d'Eisenhower
Pour rappel, la matrice se divise en quatre quadrants :
Urgent et important : Ces tâches nécessitent une attention immédiate (crises, deadlines serrées).
Urgent mais peu important : Ce sont des distractions qui demandent une action rapide mais n’ajoutent pas de valeur significative à vos objectifs (emails pressants, réunions imprévues).
Peu urgent et peu important : Ces activités relèvent souvent du temps perdu (scrolling sur les réseaux sociaux, distractions diverses).
Important mais peu urgent : Vues comme de simples items à caler dans un “to-do list”, ce sont pourtant ces actions stratégiques qui influencent directement notre futur.
Trop souvent, nous nous concentrons sur le premier quadrant (urgent et important), car ces tâches semblent prioritaires. Cependant, cette approche peut nous enfermer dans une course permanente à la gestion des crises, et se révéler assez peu satisfaisante sur le moyen terme.
Les personnes les plus accomplies sont celles qui parviennent à consacrer une partie significative de leur temps au quatrième quadrant : les tâches importantes mais peu urgentes.
Pourquoi ces tâches sont-elles capitales ?
Les tâches importantes mais peu urgentes n’imposent pas de pression immédiate. Elles sont silencieuses, discrètes, et pourtant, leur impact cumulatif sur notre vie est monumental. Voici quelques exemples concrets :
Santé et bien-être : Une alimentation équilibrée, l'exercice régulier, ou encore le sommeil de qualité ne sont jamais urgents... jusqu'à ce que.
Relations personnelles : Passer du temps de qualité avec nos proches, même lorsque le travail nous sollicite, préserve les liens essentiels qui enrichissent notre vie.
Investissements financiers : L'épargne et les placements stratégiques ne produisent pas de résultats immédiats, mais construisent un avenir sécurisé.
Développement professionnel : Suivre une formation, réseauter, ou bâtir des compétences nous donne pourtant un réel avantage sur le long terme.
Ces actions requièrent discipline et vision. Elles ne cèdent pas à l’urgence mais construisent silencieusement un avenir plus épanouissant.
Les conséquences de la négligence
Ignorer ce quadrant peut avoir des répercussions graves. Par exemple :
Reporter des rendez-vous médicaux préventifs peut mener à des urgences de santé.
Négliger la formation continue peut rendre une expertise obsolète.
Un manque d'épargne aujourd'hui peut engendrer des soucis financiers demain.
Ces conséquences ne se manifestent pas immédiatement, mais elles peuvent être dévastatrices si elles ne sont pas anticipées.
Comment intégrer ces tâches dans votre quotidien ?
Transformer cette réflexion en action nécessite une approche structurée. Voici quelques stratégies pour prioriser les tâches importantes mais peu urgentes :
Les planifier : Bloquer du temps dans l’agenda pour ces activités. Et prévenez autour de vous de l’importance de ce temps.
Dire non à l’urgent non essentiel : Apprendre à déléguer ou à repousser les demandes urgentes mais peu importantes qui grignotent notre temps.
Automatiser : Simplifier les aspects logistiques de ces tâches. C’est l’idée du virement automatique pour débuter de l’épargne.
Célébrez les petits progrès : Même si les résultats ne sont pas immédiats, reconnaissez l’importance des pas que vous faites.
Une nouvelle vision de la réussite
Dans un monde qui valorise la rapidité et les résultats immédiats, consacrer du temps aux tâches importantes mais peu urgentes est un acte de rébellion positive. C'est choisir de penser stratégiquement, de bâtir un avenir stable et de cultiver une vie qui reflète nos valeurs profondes.
Alors… Qu’est-ce qui est important et qui est trop souvent repoussé ?
Voilà c’est la fin de cette newsletter, et c’est toujours le début de l’année.
Une année que je suis ravi de partager avec vous à travers ces newsletters.
D’ailleurs, si vous connaissez d’autres personnes enthousiastes, ambitieuses, qui ont envie de tracer leur route plutôt que de suivre la meute…
Alors je serais vraiment super heureux si vous leur transférez / partagez ce mail.
C’est pas urgent.
Mais c’est important :)
Oh, et il y a un bonus pour les plus efficaces. Un petit programme de parrainage que je teste…
Sur ce programme de parrainage comme sur la newsletter en général d’ailleurs, j’aimerais beaucoup avoir votre avis :
Merci, et à la semaine prochaine !
Antoine