Le paradoxe du temps libre
On rêve tous d’avoir plus de temps libre. Et puis soudain… le temps libre arrive.
Un creux dans l’agenda. Un projet terminé. Un week-end sans obligations. Une soirée calme.
Et là, au lieu de savourer : on s’éparpille, on s’ennuie ou on scrolle.
Le temps libre devient un vide gênant.
Et parfois même, une source d’inconfort.
Pourquoi ce paradoxe ?
Une piste peut être avancée :
Le temps libre peut-être source d’inconfort parce que le vide demande un choix.
Et choisir, c’est affronter la question : “Qu’est-ce qui compte vraiment pour moi ?”
Or, quand on a la tête pleine, on évite souvent cette question.
Alors on comble.
On meuble.
On remplit.
On remplace un moment de respiration…
…par une suite d’activités qui nous laissent vides.
Temps libre sans conscience n’est que ruine de l’âme
(Oui, je sais, c’est “Science sans conscience…”)
Faire une pause n’est pas ne rien faire.
C’est faire ce qui nous ressource.
Et ça demande un minimum d’intention.
Pas forcément un grand projet ou une retraite zen.
Ni une planification militaire qui transforme ce temps libre en temps productif.
Mais un vrai recentrage.
Trois façons simples d’habiter son temps libre
Le petit scan personnel
👉 Qu’est-ce qui m’a fait du bien ces derniers jours ?
👉 Qu’est-ce qui m’a épuisé ?
👉 De quoi j’ai envie maintenant ?
(Pro tip : Se poser ces questions, c’est déjà se reconnecter.)Créer une liste “recharge”
Des micro-activités qui nous ressourcent vraiment : marcher sans but, appeler une personne chère, écrire, bricoler, cuisiner…
Une liste personnelle, à consulter quand le vide arrive.Mettre de la qualité dans la quantité
Ce n’est pas la durée qui compte, c’est l’impact.
15 minutes pleinement vécues peuvent rebooster plus qu’un après-midi de scroll infini.
En résumé
Le temps libre est un champ à cultiver.
Et si on apprend à mieux l’habiter, à y glisser de l’intention, il devient un levier de clarté, d’énergie, de sens.
Pas juste un temps “en plus”.
Un temps pour soi.
Avec soi.
Bonne semaine,
Antoine